Samedi 24 juillet
Roya-Rimplas
Enregistrement altimètre : + 1965 m - 2420 m
Durée : 8H54
35 km
Je quitte Roya à 06H55, il fait beau. La veille, au bivouac, en regardant le parcours, je projette de rejoindre St-Dalmas-Valdeblore. Ce sera à ce niveau que je quitterai le GR5 pour remonter au nord par le GR52 que j'utiliserai jusqu'à Menton.
Après avoir laissé Roya, je rentre à nouveau dans le parc du Mercantour. J'évolue dans le vallon de Sallevieille.
J'arrive ainsi à une bergerie où est parqué un troupeau de moutons.Le parc est installé juste sur le sentier. Il y a un berger dans la cabane, pas très causant. Je lui explique ma mésaventure avec les patous dans le Queyras. Ici, il y a trois patous au milieu des moutons.
Le berger me conseille de bien contourner le parc.
Je passe bien à droite de l'enclos m'éloignant de plus en plus du GR, passant dans des pentes herbeuses avec de gros blocs rocheux.
Je ne distingue plus le sentier. Je sors le topo avec l'extrait de carte pour situer la direction que je dois prendre pour rejoindrre l'itinéraire.
Je fais une traversée sous la barre de Sallevieille avant de descendre un peu pour gagner le bout du vallon et retrouver le sentier. A ce niveau, il se redresse pour franchir la barre de Sallevieille par la gauche avant de gagner un replat.
Ensuite, j'atteins le Col de Croussette (2480 m). Un chamois m'y accueille.
A la stèle Valette (2587 m), j'ai l'impression de distinguer vaguement la mer ?
Il y a un peu de vent. Je croise trois personnes du côté de la Baisse du Démant.
Je m'arrête un instant au Col des Moulines pour grignoter un petit peu. Ensuite, petite descente au-dessus de la vacherie de Roubion. Et remontée jusqu'aux Portes de Longon en traversant le vallon de la Gourgette.
A l'extrémité Est du plateau de Longon, je prends une pause à la vacherie de Roure ou refuge de Longon. Je m'installe à une table où sommeille un patou dessous, il ne bronche même pas à mon approche et reste couché ainsi à l'abri du soleil.
Je reprends ma route jusqu'à Rougios, petit hameau dans une prairie avec de vieux chalets d'alpage en bois. Je traverse une forêt de mélèzes.
Ensuite, c'est une longue route forestière qui me mine le moral. Il fait très chaud. Je commence à revoir à la baisse mes ambitions pour cette journée.
J'arrive à Roure, petit village médiéval perché au-dessus de la vallée de la Tinée. Je continue la descente par de nombreux lacets qui coupent à plusieurs reprises la route. Le soleil tape fort, j'y laisse quelques forces.
J'arrive à St-Sauveur-sur-Tinée (496 m), la chaleur m'a bien entamé physiquement. Je me rends au gîte d'étape dans l'intention de passer une bonne nuit confortable et réparatrice. Le gîte est fermé et n'ouvre qu'en fin d'après-midi. Je tourne en rond, réfléchissant à ce que je vais faire. Je n'ai pas trop envie d'attendre et en tournant dans St-Sauveur, j'ai un peu récupéré.
Finalement, je décide de poursuivre jusqu'à Rimplas. J'arrive à Rimplas à 16H40. Le village est dominé par un fort (en fait le premier de la ligne Maginot). Il y a bien un hôtel, mais je bivouaquerai quand même.