Dimanche 11 juillet
La Chapelle d'Abondance-Samoëns
Enregistrement altimètre : + 2060 m - 2230 m
Durée : 12H00
42 km
La veille au soir, en jetant un oeil au parcours, j'envisage d'effectuer une grosse étape en espérant avoir de meilleures sensations que cette première journée.
Donc, je pars de La Chapelle d'Abondance à 05H30.
Le temps est nuageux, résidus de l'orage de la veille.
Pour sortir de La Chapelle, il faut emprunter la route Départementale 22 sur 400 m (des parties en asphalte ou des pistes carrossables peu intéressantes, je vais en retrouver tout au long de cette traversée).
Au chalet des Crottes, je sors mon réchaud et me prépare un thé accompagné de quelques fruits secs.
Quelques gouttes de pluie dans la montée au col des Mattes.
Je ne croise personne jusqu'au chalet des Mattes où se situe un chalet d'alpage avec quelques vaches.
J'entame la descente et j'aperçois deux chamois au-dessus du chalet de Le Pron.
Au chalet de l'Etrye, je retrouve une piste large et également quelque taons.
Cette piste contourne l'arête de Coicon et le Mont de Grange (protégé par un arrêté de biotope).
Il fait beau avec quelques cumulus.
Peu avant d'arriver au col de Bassachaux, le GR quitte la piste et emprunte un petit sentier dans une zone humide.
Direction col de Chésery (frontière franco-suisse).
L'environnement est moins sympathique avec les remontées mécaniques des "Portes du Soleil".
A quelques encâblures, j'aperçois tout le barnum du Tour de France sur Morzine-Avoriaz.
Une fois la frontière passée, je passe par le lac Vert.
Ce lieu, c'est le paradis du VTT avec certaines remontées ouvertes et des tracés bien déterminés entre piétons et vttétistes.
Au col des Portes de l'Hiver, je retrouve une piste large bien "roulante" en traversée jusqu'à La Pierre.
A La Poya, j'attaque la montée au Col de Coux (de nouveau frontière franco-suisse).
Au col de Coux (et col de Bretolet), station ornithologique suisse, au loin, je distingue la Pointe Percée et les Aravis (çà sent la maison).
Le col de la Golèse est un important point de passage d'oiseaux migrateurs. Des filets sont tendus à l'automne, les oiseaux sont bagués et fichés.
Du col, j'entame la descente sur Samoëns que j'atteins vers 17H30. Je fais quelques courses (pain, fruits, fromage) et je recherche un emplacement pour bivouaquer. Finalement, je m'installe au bord d'un champ à la sortie du village.